Et voilà, le premier semestre est terminé.
Bilan mitigé. Des progrès urgents à faire en français et en histoire.
C'est vrai, je n'écris rien sur la prépa, mais c'est parce que je n'ai pas envie de réaliser que je n'ai plus que ça dans ma vie. Ou presque.
C'est étrange, comme si toutes ces heures passées à étudier la littérature me coupaient toute envie d'écrire. Tout besoin, même.
Je me sens vide, alors que ma vie est tellement remplie. Je sais que j'en fais trop. Trop pour avoir le temps de me retrouver avec moi-même. J'ai abandonné l'idée de pouvoir tout faire. La prépa, ce n'est en fait qu'une question de sacrifices.
Pourtant, je ne peux pas dire que je me sens abattue ou pas à ma place. Au contraire. Peut-être qu'il me faut une vie de dingue pour arriver à me persuader que je suis assez forte pour tout concillier. Ce n'est que de l'orgueil en fait.
Tant de choses me passent au dessus de la tête. Si cette année ne me mène à rien, elle m'aura au moins appris à faire le tri entre ce qui vaut la peine de se remettre en question et ce qui n'en vaut pas la peine.
Nous sommes indétrônables.