courant-d-air

"Le malheur est père du bonheur de demain."

Samedi 26 avril 2008 à 9:24






Paul Verlaine, Colloque sentimental


Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux formes ont tout à l'heure passé.

Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,
Et l'on entend à peine leurs paroles.

Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux spectres ont évoqué le passé.

-Te souvient-il de notre extase ancienne ?
-Pourquoi voulez-vous donc qu'il m'en souvienne ?

-Ton coeur bat-il toujours à mon seul nom ?
Toujours vois-tu mon âme en rêve ? -Non.

Ah ! Les beaux jours de bonheur indicible
Où nous joignions nos bouches ! -C'est possible.

-Qu'il était bleu, le ciel, et grand, l'espoir !
-L'espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir.

Tels ils marchaient dans les avoines folles,
Et la nuit seule entendit leurs paroles.



Vendredi 4 avril 2008 à 22:43

Mes amis, l'heure est grave.


Aujourd'hui, c'est la Saint Platon (c'est marqué dans mon agenda espagnol), et le week-end Festival de la Méthodologie vient juste de commercer.
D'ailleurs hier c'était le Festival du Verbe, en latin. Je vois bien Harry Potter lancer son sort "incarcerem !" en traduisant "que je ligotasse !"

Comment ça je craque ?


Dernier DS avant le deuxième concours blanc.
Si c'est un commentaire de Mallarmé, je hurle.

Pendant mes révisions j'ai trouvé deux noms de figures de style plutôt intéressants : le boustrophédon et le kakemphaton.

C'est fou, en ce moment j'ai vraiment l'impression de me noyer dans mon inutilité.


 

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